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Le Blog d'images54620

Gilets jaunes 06 juillet 2019

 

 

Gilets Jaunes Chalecos amarillo Yellow vests 06 juillet 2019

Explore this photo album by Gérald Masnada on Flickr!

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Un voisin m’a envoyé l’étape des gilets jaunes.  Euh pas l’étape le parcours, c’est l’effet tour de France qui d’ailleurs fête le centenaire de la naissance du maillot jaune cet été. Les gilets n’en sont qu’à l’acte 34 de la saison 1. Malgré la perte d’audience dans les médias et le nombre de participants en fort déclin ils sont toujours là même si Macron ne le veut pas.

« On est là, on est là même si Macron ne le veut pas on est là ». J’ai l’air dans ma tête qui tourne encore.

Au pied de la république on se sert les mains, on échange les derniers commentaires, on brandit les mêmes pancartes avec quelques nouveautés qui s’éloignent beaucoup des revendications de novembre 2018. Une manifestante parisienne me fait remarquer que si les gueulards de novembre ne sont plus là c’est parce qu’ils ont eu leurs primes d’activité et quelques autres miettes. Je la trouve un peu condescendantes. D’autres sujets plus philosophiques voir mystiques  sont venus se rajouter.  Les extrêmes politiques quoique en diminution agitent toujours leurs couleurs, les royalistes, les rouges, la droite catholique, de l’étranger il ne reste que la Palestine et son boycott d’Israël. Jésus Christ est de retour, Vincent Lambert a pris la vedette à Assange et un parapluie rouge et blanc aux couleurs de Hong Kong abrite du soleil un jeune homme qui a sa famille sur l’ex île britannique. Le méli mélo des débuts est devenu un inventaire de curiosité. Mais tout est PACIFIQUE, beaucoup de sourire et d’échange sans insultes. Le sparadrap Benalla est toujours là, je ne comprends comment un parcours comme Macron a pu croiser un type pareil.

Première étape République Bastille en évitant les boulevards pendant les soldes. Rue Béranger, les manifestants clament leurs pamphlets dans la rue d’un chansonnier qui plusieurs fût embastillé à cause de ses écritures contre le pouvoir. Puis rue de Turenne, un maréchal que je connais de renommée à cause de son passage en Lorraine, ma province. C’était au temps du roi soleil, revenons au président Jupiter. La rue est étroite, les trottoirs petits, les terrasses de bistrots tellement parisiennes avec ces jeunes gens devant une salade fraiche à 20€ ! Une Mercedes de plus de 100 000 euros n’est pas du tout inquiétés, les manifestants font même attention à ne pas la salir. Là je peux affirmer que ce ne sont plus les méchants gilets jaunes. C’est qui les gentils demande cette pancarte dans le dos d’une manifestante.

Boulevard Beaumarchais le cortège prend ses aises, la statue de Beaumarchais étant en plein soleil les gilets jaunes ont choisi le trottoir à l’ombre ils ne le remarquent pas. Je demande à l’un d’eux de poser avec cet auteur, quand même Beaumarchais.

La Seine est traversée tranquillement sous la surveillance de la police qui bloque le cortège boulevard de l’hôpital, beaucoup en profitent pour s’engouffrer dans un monoprix à la recherche d’une boisson. Le boulevard Marcel tranquille, une promenade cet acte 34 pas un pétard, une seule lacrymo lorsque quelques individus ont bondé le torse devant un commissariat.

En passant par la prison de la santé un peu d’agitation, rien de plus. Denfert Rocheteau, le lion a eu droit a sa photo. Rue Didot un petit groupe tenta un chemin différent, les voltigeurs les ont vite remis dans les clous.

Oui, il y eu quelques faces policiers manifestants, visage contre visage, pas de haine dans les regards. Est-ce l’esprit Woodstock que l’on fête aujourd’hui qui mets ses sourires aux lèvres ? Pour un peu ce policier allait embrasser cette dame.

La place Catalogne est en plein soleil, alors  après 9 km de marche sur le bitume, tout le monde cherche l’ombre et une boisson fraiches. Ce fût ici que j’ai constaté le seul débordement, les journalistes de BFM se sont fait cogner et ont été obligés de se réfugier derrière les rangs de la police.

J’ai retrouvé mon drapeau Guevara et Chouans sur la même hampe

-          Alors toujours communiste et royaliste camarade ?

-          Oui, viva la révolution !

Lui c’est un vrai il est là depuis novembre avec cœur chouans et la gueule du Che.

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